Présentation

Découvrez dans ce dossier la Fédération Nationale des Lieux de Vie et d'Accueil:
son histoire,
sa charte,
son fonctionnement
son organisation.

La fédération

La fédération a pour objet

  • La représentation de la profession et de ses adhérents devant toutes les instances paritaires ou administratives concernant les intérêts, le développement et l'organisation de l'activité à l'échelon national, régional ou départemental.
  • Au niveau national, de l'Union Européenne et international, l'étude, la promotion et la défense des intérêts individuels et collectifs, professionnels, éthiques et économiques des personnes physiques et morales, représentées par les mandataires des associations déclarées.
  • La conception, mise en œuvre et participation à tous les projets ou mesures concernant l'organisation, la réglementation et la formation relevant de son champ d'activité professionnelle.
  • La mise en place de services dans les domaines sociaux, juridiques et fiscaux pour accompagner ses adhérents et leurs membres dans la gestion de leurs activités.
  • Enfin toute action permettant de promouvoir l’implantation et le développement des lieux de vie et d’accueil, et des projets innovants. 

La fédération nationale

2003 - Naissance de la FNLV

  • Le 5 mai 2003, la FNL (Fédération Nationale de des Lieux de vie et d'accueil) est crée.
  • Cette fédération regroupe les associations les plus représentatives (en nombre d'adhérents) qui ont participé à l'élaboration du document de synthèse élaboré avec la DGAS, et d'autres groupements qui sont venus se joindre à elle. Cette démarche a pour but notamment de représenter la profession et ses adhérents devant toutes les instances paritaires ou administratives, à l'échelon national, régional ou départemental.
  • Après une année de mise en place, la Fédération décidera de s'appuyer sur des fédérations régionalesrespectant les découpages administratifs. Cette organisation facilitant la représentation à l'échelon régional (DRASS et CROSMS) et départemental (Département, DDAS, DDPJJ, etc.)

Les fédérations régionales

FRLV Aquitaine - Fréderic ALBAS
LVA Le Bayonnet - St PIerre Laguimbe - 47300 LEDAT
frlv.aquitaine@fnlv.org
 
Fonction Nom - Prénom E-mail   Adresse
Président ALBAS Fréderic ldvbayonnet@orange.fr   Saint Pierre Laguimbe 47300 LEDAT
Secrétaire FEIX Eric asso.les.bouyoux@wanadoo.fr   24750 Val d'Arthur
Trésorier QUEINNEC Jacques jqueinnec.cygnesdevie@orange.fr   33350 St Pey de Castet
FRLV Limousin -
frlv.limousin@fnlv.org
 
Fonction Nom - Prénom E-mail Adresse
Président      
Secrétaire      
Trésorier    
 
 FRLV Normandie - Isabelle GEORGET
LVA CPCV Normandie, 4 Passage Evangélique, 14510 HOULGATE
frlv.normandie@fnlv.org
 


Fonction Nom - Prénom E-mail Adresse
Présidente GEORGET Isabelle igeorget@cpcvnormandie.asso.fr 14510 Houlgate
Secrétaire PELOY Stéphanie assoescapade@nordnet.fr 14350 Beaulieu
Trésorier VANNIER Christine xaviervannier@orange.fr 61350 St Fraimbault

FRLV Poitou-Charentes - Olivier BLOT

frlv.poitou-charentes@fnlv.org

Fonction Nom - Prénom E-mail Adresse
Président Olivier BLOT frlv.poitou-charentes@orange.fr  
Vice-prisédent Hervé GAUTIER    

Trésorier

Jean Marc DETTORI  

 

 

 

Le Conseil d'Administration

Siège social : 118 rue du Château des Rentiers- 75013 PARIS
Correspondance : La Hergonnais 44520 Moisdon la Rivière - contact@fnlv.org
 
Le Bureau
 
Président : BAILLIARD Gwénaël (Pays de Loire)
Vice présidente :
Secrétaire : VOETZEL Thomas (FRLV Ile de France)
Secrétaire adjointe : Camille MARCAIS (Aquitaine)
Trésorière : Emeline DUGAIN, (RHONE-ALPES-AUVERGNE)
 
 
Le Conseil d’aministration
 
Région Nom - Prénom

Alsace Lorraine Champagne

MAX Jean-Marie

Aquitaine

Fréderic ALBAS

 

 

Centre

PASQUER Gilles

Limousin

 

Midi-Pyrénées

CHARLES David

Normandie

GEORGET Isabelle

Pays de la Loire

Robert François

Poitou-Charentes

BLOT Olivier

Rhône-Alpes Auvergne

LAURENT Thierry

Historique

1970 - Les Lieux de vie et d'accueil sont apparus dans les années 70. Des hommes et des femmes issus de professions diverses, décident d'accueillir dans leur propre maison, des enfants, des jeunes ou des adultes en difficulté physique ou sociale.
Ils créaient seul, en couple ou en collectif, leur lieu d'accueil où ils proposent une autre forme de relation, d'accompagnement, de soin, dans l'accompagnement de la vie quotidienne.
Ils ont décidé de partager leur vie avec les personnes qu'ils accueillent.En rupture avec le discours scientifique qui garantissait le soin seulement dans les milieux spécialisés, les lieux de vie et d'accueil, comme toute innovation, furent montrés du doigt.
Les solutions innovantes s'inscrivent souvent en marge des lois existantes, mais lorsqu'elles ont fait leur preuve, elles peuvent alors rentrer dans la loi.

1983 – En 1983, la circulaire de Madame Georgina DUFOIX reconnaît la spécificité de la prise en charge et l'intérêt du service rendu de ces LVA qui sont dénommés "Structures d'Accueil Non Traditionnelles"
Les demandes à leur égard sont nombreuses et dépassent de très loin le nombre de places disponibles, et cette situation est malheureusement toujours d'actualité.
Ces demandes viennent principalement des services de l'Aide Sociale à l'enfance, de la Santé, de la Psychiatrie et de la Justice.

Différents des établissements par la permanence, la stabilité et l'hétérogénéité professionnelle des accueillants, et différents des assistantes maternelles et des familles d'accueil par l'autonomie du projet social et de sa gestion administrative et financière.
Ce travail était alors réalisé dans des conditions administratives diverses, qui restaient floues, et donc source d'obstacle et d'ambiguïté pour un fonctionnement cohérent et pour leur développement.
La reconnaissance administrative et le fonctionnement de ces lieux de vie et d'accueil, compte tenu de la décentralisation des pouvoirs, dépendaient alors des politiques départementales, et reposaient sur des conventions reconnues de fait mais non de droit, aucun espace administratif ne leur étant réservé.

1986 - Naissance du GERPLA
Le GERPLA (Groupe d'échange et de recherche sur les pratiques en lieu d'accueil), né en 1986. Une enquête menée de 1989 à 1991 (L'action-recherche) fait ressortir l'utilisation de conventions et de contrats dans les départements qui ont accepté d'intégrer les Lieux d'accueil dans leur dispositif.

1994 – Les Assises nationales
Les 4 et 5 mars 1994, pour attirer l'attention des pouvoirs public sur cette situation, les principales associations nationales et régionales regroupant des LVA, s'associent au sein d'un collectif informel pour organiser les premières Assises nationales des Lieux de Vie et d'Accueil, dans la Cour d'Assises du palais de justice de Paris,.
Le thème de ces Assises est explicite:
20 ans de pratique et toujours pas de statut.

A la suite de ces journées, un travail de concertation est mené sous la direction de Monsieur Pierre GAUTHIER, Directeur de l'Action Sociale, pour aboutir en décembre 1996 à un document de synthèse relatif aux questions d'identification, d'agrément et de statut des lieux de vie et d'accueil, préfigurant la place des LVA dans le champ social.

2002 – Une place spécifique aux Lieux de vie et d'accueil
Et le 2 janvier 2002, la loi relative à la rénovation de l'action sociale est votée donnant aux Lieux de vie et d'accueil une place spécifique.
Ce texte précise que les LVA ne sont pas des établissements, mais leur situation administrative, financière, sociale et fiscale reste floue aussi bien pour les LVA que pour les administrations concernées.
Un cadre national s'impose et des réunions de travail sont organisées à la DGAS, sous la direction de Monsieur Jean François Bauduret pour aboutir, à un avant projet de décret relatif aux conditions techniques minimales d'organisation et de fonctionnement des lieux de vie et d'accueil. Ce décret paraîtra le 30 décembre 2004.

2003 - Naissance de la FNLV
Pour mener ces négociations, le Collectif constitué des différentes associations représentatives des LVA prend la décision de se formaliser, et le 5 mai 2003, la FNLV (Fédération Nationale des associations regroupant des Lieux de vie et d'accueil) est crée.
Cette fédération regroupe la plupart des associations qui ont participé à l'élaboration du document de synthèse de la DGAS.
Cette démarche a pour but notamment de représenter la profession et ses adhérents devant toutes les instances paritaires ou administratives, à l'échelon national, régional ou départemental.

Après une année de mise en place, la Fédération décide, pour constituer son Conseil d’Administration, de s'appuyer sur des fédérations régionales. Cette organisation facilitant la représentation à l'échelon régional (CROSMS) et départemental (DDAS, DDPJJ, etc.)

2005 - Les Fédérations régionales
En mai 2005, 10 fédérations régionales sont en place, regroupant plus de 160 lieux de vie et couvrant 13 régions administratives, parfois regroupées en deux régions comme la Lorraine et l'Alsace, la Basse et Haute Normandie, la région PACA et la Corse et permettre à tous les LVA, quelque soit leur département d'implantation, d'être représentés.

2006 - Le 9 avril 2006, le décret relatif au financement des lieux de vie et d'accueil apporte une réponse partiellement adaptée à ces structures.

Les Associations au service de l'action sociale
L'histoire de la fédération démontre, encore une fois, l'importance du mouvement associatif au service de l'action sociale.

En se fédérant, les LVA ont permit de développer un partenariat national constructif où les projets de réglementation sont travaillés en concertation avec DGAS, la DPJJ et le groupe Interdépartemental des services territoriaux relatifs aux LVA.
Ce partenariat favorise le dialogue et le dialogue permet d'apaiser les craintes, de mettre des mots sur les problèmes et de concevoir, ensemble, des solutions.

Au niveau régional, les DRASS commencent à accueillir des représentants des fédérations régionales dans les CROSMS.

Au niveau départemental, beaucoup de travail reste à faire. Compte tenu de la décentralisation, les obligations et les responsabilités des départements sont importantes et l'analyse et l'application des textes parus ou à paraître reste disparate. Le temps et le dialogue devraient permettre d'aplanir ces difficultés.

2007 - Un travail engagé en partenariat avec le réseau IDEAL, le GILVA et la DPJJ  permet l'édition, le 7 juin 2007, d'un document intitulé: Application du nouveau cadre réglementaire des LIEUX DE VIE ET D'ACCUEIL de la naissance du projet à la cessation d'activité. Il apporte des réponses à l'application des textes réglementaires.

2008 - Malheureusement, avec le nouveau gouvernement, la règlementation est bouleversée avec l'annulation du décret sur le financement, l'assujettissement aux impôts commerciaux à tous les LVA, quelque soit l'organisme gestionnaire et l'obligation de répondre à un appel à projet pour toute création de LVA !
L'existence même des ce type de structure est menacée et de nombreux amendements sont été présentés au législateur.

2012 – Les efforts entrepris par toutes les associations représentatives des LVA portent leurs fruits et le 29 décembre 2012, un amendement de la loi sort (enfin) les LVA du secteur marchand, ils ne sont plus assujettis à la TVA.

2013 – Sans avoir été concerté (le dialogue social ?), le 4 janvier 2013, la FNLV constate la parution au JO d’un nouveau décret sur la tarification des LVA. Ce décret reprend certains éléments du précédent, mais n’apporte pas une réponse bien adaptée aux LVA. Des démarches sont entreprises pour amender son texte.

2014 – Un amendement permettant d’exclure les créations de LVA des Appels à Projets est proposé. Il devrait permettre de relancer les nouvelles créations car elles sont inexistantes dans la plupart des départements.
Les appels à projets ont pour but d’apporter des réponses aux besoins d’un département mais les LVA ont pour but de proposer un projet à tous les départements, nous ne sommes pas dans le même cadre…

 

Et l'Avenir ?

On comprend parfaitement le malaise ou l'inquiétude, pourtant l'intérêt des collectivités locales est respecté car elles peuvent utiliser ces structures en fonction de leurs besoins tout en maitrisant les éventuels dérapages des prix de journée et s'assurer par le contrôle du fonctionnement et de l'utilisation des fonds publics.

Pourtant, un autre ennemi, plus insidieux, apparait petit à petit dans nos structures : L’évolution des modes de vie.
Un autre ennemi tout aussi insidieux y contribue aussi, les nouvelles générations n’acceptant pas forcément les contraintes inhérentes à l’engagement du « Vivre avec », ou, pour les plus anciens, la fatigue due aux nombreuses années d’activités. Quelle qu’en soit la raison, nombre de LVA s’adaptent en interprétant de façon parfois conciliante le décret 2004-1444.  

Sans cette spécificité, les LVA peuvent aisément être remplacés par des établissements, à caractère expérimental par exemple.
Nous devrons lutter « bec et ongles » pour conserver cette spécificité du « Vivre avec », contre les règlementations de plus en plus contraignantes, et parfois contre nous-mêmes…