place recherchée pour une une jeune fille de 11 ans avec nécessités d'éloignement

15 mai 2025

M. est une jeune adolescente de 11 ans.

En rupture familiale, son parcours de vie et institutionnel, sont synonyme de morcellement.Depuis sa naissance, Mme B. est en incapacité de prendre soin de sa fille. Elle a été incarcérée peu de temps après la naissance de M. et elle n’a pas su ou pu reconstruire le lien avec sa fille. Son père, M. V. est absent de sa vie. Accueillie et élevée par ses grands-parents paternels, désignés en tant que tiers digne de confiance pendant environ 5 ans, dans sa prime enfance, elle est placée en urgence en avril 2020. En mai 2020, un jugement en assistance éducative est prononcé et reconduit depuis, tous les ans. M. subit des actes de maltraitances au domicile des grands parents. Résulte à partir de ce moment un long parcours institutionnel. Jusqu’en 2023, M. est accueillie chez une assistante familiale, puis suite à un arrêt maladie, la jeune adolescente est déplacée. Elle est dans un premier temps prise en charge chez différentes assistantes familiales d’urgence, puis, en janvier 2024, au sein d’une MECS, à Sète, sur une place de repli. Cet accueil est provisoire, au mois d’avril 2024, elle est accueillie au GAU (Groupe d’accueil d’Urgence) à Sète, puis en novembre 2024 au GAU de Montpellier (tourterelles). Un SAP est mis en place en fin d’année 2024, du domicile de sa mère. Sa mère vit avec son nouveau compagnon et les 2 sœurs de M. . H né en 2015 et une jeune sœur née en 2024. Le lien mère/enfant est trop fragile, Mme B ne veut plus accueillir sa fille au sein du domicile, elle ne veut plus non plus la voir. Le 07/01/2025, elle est accueillie de nouveau au GAU. M. est alors âgée de 11 ans. Les accueils successifs au sein du GAU à Montpellier, marque le début de passages à l’acte et de comportement à risque, de manière récurrente. Elle fugue régulièrement, elle se met en danger et l’équipe éducative suspecte des actes prostitutionnels. L’adolescente se maquille quelques fois de manière ostentatoire et essaye de s’habiller avec des vêtements de femme extrêmement sexy. Elle a des actes de violence envers les adultes qui l’accompagnent, malgré un fort lien d’attachement. La proximité du quartier, dans lequel est situé le GAU est trop dangereux pour M. . En avril 2025, elle est envoyée pour sa propre sécurité en séjour de répit, près de Dijon.Ce séjour prend fin, le 14 juillet 2025.